Trouver des stages à Montréal

Trouver des stages à Montréal peut paraître comme un parcours du combattant, entre sollicitations, entrevues et attente d’une réponse interminable. Mais c’est une expérience enrichissante et crois-moi, recevoir un salaire à Montréal ça change la vie. Montréal en tant que jeune travailleur, c’est l’endroit parfait : il y a plein d’activités, des supers restaurants et tout pour profiter avec ses amis.  

Dans cet article de blogue, je vais te donner quelques astuces pour faciliter ta recherche de stage et éventuellement trouver ton stage de rêve à Montréal.

Comment trouver un stage à Montréal?

Pour trouver un stage à Montréal qui te plaira et dans ton secteur d’études, il est important d’attaquer les recherches sous plusieurs angles. L’été est plus compétitif, car tous les étudiants du Québec et même des provinces voisines recherchent à la même période. Dans mon premier stage, une de mes collègues stagiaires en marketing étudiait à Toronto par exemple.  

Avant de rentrer dans les différentes stratégies de recherche, il faut avoir une bonne lettre de présentation et un bon CV dans le format canadien, car oui en France on met sa photo, mais pas au Québec.  

Se tourner vers son établissement 

Personnellement à HEC Montréal, nous avons une plateforme Internet appelée « Ma Carrière » gérée par le Service de gestion de carrière de l’école. La plateforme présente des offres d’employeurs souhaitant  embaucher des finissants ou des stagiaires pendant leurs études. Chaque université ou cégep a un outil ou des personnes–ressources qui gèrent le placement des étudiants dans des entreprises, c’est une bonne stratégie pour commencer.   

Ce même service organise parfois des cliniques de CV et de lettre de présentation afin de peaufiner le format et les arguments de tes documents pour qu’ils attirent l’attention du recruteur et que tu décroches une entrevue.   

Avoir un bon profil LinkedIn 

Une deuxième stratégie un peu plus digitale est Linkedin. Il y a une section recherche d’emploi et il est possible de créer des filtres personnalisés avec la localisation de l’emploi et des mots-clés du titre du poste.  

Par la suite, Linkedin t’envoie un courriel pour te notifier qu’une offre d’emploi a été publiée selon tes critères. Il y a énormément d’offres sur Linkedin et certains employeurs te permettent de postuler directement avec ton profil. C’est pourquoi ton profil doit être à jour avec une photo professionnelle et vendeur pour potentiellement te faire remarquer.   

Construire son réseau  

La troisième stratégie est plus traditionnelle : ce sont les événements en personne. En effet, à Montréal le réseautage est essentiel. Le réseau peut-être construit à travers des 5 à 7, mais certains secteurs (comme l’intelligence artificielle) organisent des 5 à 7 spécialement pour les étudiants et les professionnels : c’est l’occasion parfaite pour rencontrer des travailleurs du secteur, poser des questions et éventuellement trouver un stage.   

Participer à des événements de recherche d’emploi comme des foires de ton secteur d’études ou de ton école est toujours une bonne idée. En effet, si les recruteurs d’une entreprise se déplacent dans ton école, cela signifie qu’ils veulent rencontrer des personnes de ton programme d’études et que tu es potentiellement un bon candidat. Toutes ces rencontres, même si elles ne finissent pas sur une offre de stage, devraient être ajoutées sur Linkedin afin que les personnes voient tes publications. Qui sait? Ton profil pourrait les intéresser la prochaine fois. 

Il ne faut pas oublier que tes amis ou connaissances étudiantes vont constituer ton futur réseau, donc même les événements étudiants peuvent être une source de réseautage (et oui même les party de mi-session et de fin de session).  

Ma conclusion personnelle  

Avec ces stratégies de recherche, j’ai réussi à décrocher deux stages d’été et un emploi à temps partiel dans mon domaine pendant mes études. Les stages sont un avantage majeur pour chercher un emploi après tes études, ou tout simplement pour trouver un stage d’été l’année d’après, ou encore un job à temps partiel. 

Les points de vue exprimés dans cet article sont ceux de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement ceux de Montréal International.