Travailler à Montréal en tant que diplômé international
La transition d’étudiant international à un résident permanent à Montréal a été toute une aventure. En tant qu’immigrant nouvellement arrivé et ayant obtenu une maîtrise en économie, j’étais confus et perdu comme beaucoup d’autres étudiants et travailleurs internationaux. Trouver un emploi m’a, non seulement, aidé à mieux me connaître, mais aussi à m’intégrer à Montréal.
Trouver un emploi à Montréal
Le réseautage, c’est pratique?
L’un de mes premiers emplois dans la ville a été de travailler dans un laboratoire de données pour Statistique Canada. C’était une expérience formidable en tant qu’étudiant international, surtout que je travaillais en même temps sur mon mémoire de maîtrise, mais au-delà de ça, ça m’a aidé à rencontrer des professeurs dans leur domaine de recherche spécifique. Le réseautage à Montréal est un excellent moyen de trouver un emploi. Vous n’aurez pas toujours de nouveaux contacts, mais n’abandonnez pas… Après tout, il suffit que d’un pour faire toute la différence. Par exemple, c’est mon superviseur à l’Université Concordia qui m’a mis en contact avec le laboratoire. Donc, n’hésitez pas et saisissez toutes les occasions qui se présentent pour agrandir votre réseau!
Cependant, mon objectif de carrière n’était pas de travailler en milieu universitaire. J’ai donc commencé à chercher des emplois ailleurs. Au cours de ma recherche d’emploi, j’ai découvert que le gouvernement du Québec offrait de nombreux services pour aider les résidents à trouver un emploi, tel qu’en aidant à obtenir un permis de travail, en les préparant aux entrevues ou en mettant les employeurs en contact avec les bons candidats.
Dans mon cas, j’ai découvert LGS/IBM lors d’une journée découverte qu’IBM a organisée en collaboration avec Je choisis Montréal, une initiative de Montréal International.
Journées portes ouvertes organisées par Je choisis Montréal
En 2019, Je choisis Montréal a collaboré avec LGS/IBM pour organiser une journée portes ouvertes afin que les étudiants internationaux puissent avoir la chance de discuter avec les employés de l’entreprise. Ce soir-là, de la nourriture et des boissons gratuites étaient offertes; l’atmosphère était très accueillante et j’ai eu de bonnes conversations avec les personnes présentes. J’avais apporté quelques exemplaires de mon CV et les ai distribués lors de l’événement.
Plusieurs mois plus tard, j’ai reçu un appel de l’un des recruteurs me demandant si j’étais disponible pour un entretien puisqu’un poste était disponible. J’étais un peu stressé au début, mais je connaissais bien mon CV et je savais que mes diplômes et mes compétences correspondaient au poste proposé. Finalement, l’entretien s’est déroulé sans problème et je me suis senti très à l’aise. En tant qu’étudiant étranger titulaire d’un permis de travail post-diplôme (PTPD), je n’ai pas eu l’impression d’être traité différemment pendant le processus d’embauche. Après un certain temps, j’ai obtenu ma résidence permanente au Canada avant la fin de mon PTPD et je n’ai donc jamais eu de problèmes à travailler pour LGS/IBM.
3 ans plus tard… toujours à Montréal
Les trois dernières années à LGS/IBM ont été merveilleuses. Je suis très reconnaissant pour les opportunités d’apprentissage et les expériences professionnelles que j’ai acquises. Je me souviens encore très bien du moment où j’ai commencé à travailler pour LGS/IBM. J’étais très enthousiaste, mais aussi un peu inquiète puisque c’était mon premier emploi et je ne connaissais pas grand-chose à la planification et à la mise en œuvre d’un ERP, ni aux outils de reporting. Heureusement, j’ai reçu une formation sur Oracle ERP, CRM, HCM, etc., en plus de la formation obligatoire de IBM.
Je suis très reconnaissant pour les mentors que j’ai eus chez LGS/IBM. Christian Guidibi est l’un d’entre eux. Il m’a montré de A à Z la technologie Oracle. Par exemple, la certification General Ledger d’Oracle est un examen difficile; il m’a fallu 4 fois pour le réussir, mais Christian a pris le temps de répondre à mes questions et m’a expliqué plusieurs fois les concepts et les points clés.
Mes collègues étaient également prêts à m’aider malgré leur emploi du temps chargé. Grâce à des études intensives, j’ai acquis de nombreuses compétences techniques, en présentation et en conseil, et j’ai beaucoup progressé en termes de compétences interpersonnelles. Lorsque j’ai été confronté à de nouveaux défis dans le cadre de projets, j’ai pu appliquer ce que j’avais acquis pour résoudre des problèmes commerciaux réels devenant peu à peu un consultant technique indépendant.
Le français : un outil indispensable
Parler français est très important au Québec; le français étant la langue officielle. Le français et l’anglais n’étant pas ma langue maternelle, j’avais une barrière linguistique à surmonter. J’ai commencé à suivre des cours offerts par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) pour améliorer mes compétences linguistiques. Le cours de français a été très utile pour apprendre et surtout prendre confiance en moi. Le fait de pratiquer continuellement aide vraiment à réduire la barrière de la langue tel que je travaille à temps plein pendant la semaine et je prends 6 heures de cours pendant le week-end. Constance est la clé.
« Fier de mon parcours »
Quand je repense au chemin parcouru, je me rends compte que le travail acharné était la clé. Apprendre à préparer mon CV, passer l’examen de certification Oracle et toutes les autres étapes ont été essentiels. Cependant, le succès n’est pas le fait d’un seul homme. Toute l’aide que j’ai reçue, petite ou grande, m’a conduit là où je suis aujourd’hui. Je suis vraiment reconnaissant envers toutes les personnes qui m’ont accompagné dans cette aventure. J’espère que mon histoire vous inspirera à poursuivre la vôtre. Merci et je vous souhaite le meilleur!
Les points de vue exprimés dans cet article sont ceux de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement ceux de Montréal International.