J’ai opté pour le Grand Montréal comme métropole où faire mon baccalauréat parce que je voulais explorer de nouveaux horizons, de préférence une grande métropole où l’on parle français. L’Amérique du Nord m’attirait, alors le Grand Montréal s’est imposé. Pour une Guinéenne, c’est une métropole exotique !
Après mon baccalauréat, je suis restée dans le Grand Montréal pour y travailler. Quatre ans plus tard, je suis partie aux États-Unis pour des études de maîtrise en administration des affaires. Pendant cette période, je revenais fréquemment ici – une partie de ma famille y est installée ainsi qu’un bon nombre d’amis. Aujourd’hui, je travaille dans un cabinet international de stratégie. Je suis basée dans le Grand Montréal, mais je travaille aussi avec nos bureaux de Washington.
J’aime particulièrement la diversité culturelle du Grand Montréal. J’ai des amis qui sont nés ici et d’autres qui sont originaires d’Europe, d’Afrique… des gens d’un peu partout qui ont souvent le français comme langue commune. Je pense que l’on grandit en côtoyant cette diversité.
Comme je suis arrivée à 17 ans dans le Grand Montréal, c’est ici que je suis devenue adulte ; la métropole a contribué à forger la femme que je suis aujourd’hui. Malgré les allers-retours, je me considère désormais chez moi dans le Grand Montréal.