Venir habiter au Canada était le rêve de ma mère. Nous y avons fait plusieurs voyages ensemble, et elle m’a transmis son amour pour cette région du monde. Alors, quand j’ai constaté que le système universitaire de la France ne me convenait pas, je me suis inscrite à une université canadienne.
Il faut dire que j’ai commencé mon baccalauréat à Toronto, mais j’ai rapidement été charmée par le Grand Montréal. La plus grande métropole de la province du Québec a une âme, même si c’est une métropole nord-américaine grouillante d’activités. Je me suis donc installée ici en mai 2011 pour compléter mon baccalauréat en science politique. J’ai ensuite trouvé un emploi, puis je suis retournée aux études à la maîtrise en 2014, après avoir obtenu ma résidence permanente.
Très rapidement, j’ai créé des liens avec plein de gens dans le Grand Montréal et j’ai vite eu le sentiment d’être ici, chez moi.
J’aime que la vie professionnelle soit essentiellement basée sur les compétences et sur la personnalité. En tant que jeune, on nous pousse à développer nos capacités et à nous ouvrir aux autres. Pour avoir voyagé aux quatre coins du monde, je peux dire que c’est assez unique.
J’apprécie aussi le côté effervescent du Grand Montréal, autant dans la sphère politique que dans la société civile. Il y a toujours quelque chose à voir, à faire, à lire, à entendre… et plein de bons restos à essayer ! Le Grand Montréal a aussi un côté petit village : on croise souvent les mêmes personnes, tant dans sa vie personnelle que professionnelle. Ça rend la ville chaleureuse.