Pourquoi j’ai choisi de revenir à Montréal?

Le 2 janvier 2020, je refoule enfin le sol canadien. Lors de mon retour en France en avril 2017, je me suis promise de revenir, promesse tenue. Mais pourquoi revenir à Montréal? Pourquoi ne pas tenter une autre destination, ne serait-ce une autre ville canadienne?

Mon parcours étudiant en France, à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye, prévoyait que la troisième année se déroule hors campus soit à l’étranger, soit en stage professionnel. C’est ainsi qu’en août 2016, je suis arrivée à Montréal.

Alors que d’autres choisissaient des destinations plus exotiques, allant du Brésil à la Chine en passant par l’Allemagne et la Turquie, j’ai mis en premier vœu l’Université du Québec à Montréal (UQAM), une université francophone. Certes, mon école avait conclu un partenariat en Relations Internationales et Droit international avec l’UQAM, matières qui m’intéressent, mais d’autres programmes d’échanges proposaient des matières similaires. J’ai fait le choix l’UQAM et de Montréal car je voulais essayer une nouvelle approche pédagogique et surtout, un nouveau mode de vie, plus équilibré.

Une première expérience académique réussie

Alors oui, un retour signifie que ma première expérience en tant qu’étudiante internationale s’est bien déroulée. L’UQAM a largement contribué à cela. Mes deux premières années dans mon école en banlieue parisienne étaient intenses avec beaucoup d’heures de cours et de travail personnel, jonglant entre les présentations orales et les dissertations à écrire, sans compter les examens finaux. Cela m’a certes forgé une bonne capacité de travail mais je n’avais pas la maturité nécessaire pour garder un équilibre de vie et pour profiter d’autres activités sans culpabiliser de ne pas travailler.

Grâce à l’UQAM, j’ai appris à mieux gérer cette balance entre la vie académique et la vie privée. Alors certes je travaillais toujours beaucoup, surtout pour une année « off », mais le peu nombre d’heures de présence en cours permet de s’organiser et de mieux préparer les cours. Les professeurs veulent que vous réussissiez, pas seulement dans le sens d’avoir des bonnes notes mais que vous compreniez le sujet du cours et les connaissances à acquérir.

Beaucoup de rendus académiques sont par groupe, ce qui permet de mettre en perspective les acquis grâce aux points de vue des autres étudiants. Cette pédagogie qui rend l’étudiant acteur de son apprentissage est vraiment enrichissante.

Comme vous pouvez le lire, l’UQAM m’a beaucoup apporté, au point que lorsque j’ai décidé de continuer mes études, j’ai décidé de postuler dans cette université pour approfondir le sujet des droits humains. Bien sûr, les à-côtés des cours, l’accueil des étudiants internationaux, les activités liées à l’intégration, le complexe sportif de l’UQAM et son emplacement en plein centre-ville la rendent d’autant plus attractive et idéale pour les futurs étudiants internationaux.

Montréal, une ville qui agrandit le champ des possibles

Si vous vous renseignez sur Montréal, vous avez certainement dû lire qu’elle fait partie des villes proposant la meilleure qualité de vie. Une grande ville qui reste à échelle humaine. Une grande ville avec des gratte-ciels côtoyant des quartiers résidentiels avec des maisons et une multitude d’espaces verts, le Mont-Royal et le parc Lafontaine étant mes préférés. Une grande ville qui, malgré des températures négatives, continue de vivre, et s’adapte au climat.

Montréal offre, par son cosmopolitisme, un mélange des cultures stimulant. Vous pouvez manger africain hier, une poutine aujourd’hui et asiatique demain. La multitude d’activités à tester est infinie. Monter au sommet du Mont-Royal, goûter une queue de castor, participer au festival Igloofest…  Et il y a toujours possibilité de s’échapper de la ville pour un week-end et aller se ressourcer, entouré par la nature.

Cette culture cosmopolite et cette diversité de personnes, d’activités et d’environnements donnent l’impression que le champ des possibles est plus grand ici qu’ailleurs. Sans tomber dans le cliché, c’est cela qui me plait tant à Montréal.

Cela fait maintenant quelques jours que je suis de retour à Montréal. Petit à petit, je retrouve mes habitudes et la vie montréalaise. Alors certes, Montréal signifie des sacrifices, surtout celui d’être loin de ma famille en France et de me sentir un peu déconnectée d’elle, ne serait-ce à cause du décalage horaire, mais je sais que la vie montréalaise a encore beaucoup à m’apporter autant sur le plan professionnel qu’humain. Que l’aventure commence.

Les points de vue exprimés dans cet article sont ceux de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement ceux de Montréal International.