Montréal et ses alentours : vivre son expatriation avec plaisir

Ah! Le Canada avec ses vastes terres à explorer et ses activités à découvrir. Que ce soit à la campagne ou à la ville, il n’y a vraiment pas de quoi s’ennuyer.

Montréal, le grand

Lorsque mon pied se posa pour la première fois sur le bitume du sol montréalais, je me suis sentie littéralement minuscule entourée de tous ses gratte-ciels, mais étonnamment, j’étais sereine, je me sentais déjà chez moi. Pour une étudiante française qui découvrait cette métropole insulaire pour la première fois, c’était un choc positif. J’ai douté de mon choix de tout quitter, mais lorsque mon pied foula l’asphalte et que mes poumons expirèrent l’air québécois, mes doutent disparurent.

Je n’ai jamais eu la chance de réellement voyager et découvrir le monde… J’estime avoir commencé à vivre l’année de mes 30 ans, lorsque j’ai choisi mon premier voyage. Avec mon projet de reprise d’études sur 3 ans en animation 3D, je savais qu’il serait compliqué de faire autre chose que de travailler sans relâche. Et je peux aujourd’hui vous le confirmer, les temps de répit sont rares dans ce domaine. J’ai donc établi mon plan sur 3 ans en y incluant la possibilité de partir faire des études à l’étranger afin de pouvoir « voyager » tous les jours à domicile, tout en étudiant.

Et à Montréal, voyager tout en restant sur place est possible, car les activités en son sein et ses alentours ne manquent pas. Vous voulez de la diversité? Vous allez être servis.

Activités de plein air

Mon âme d’enfant satisfaite

Comment parler d’activités au cœur de Montréal sans parler de son parc d’attractions emblématique ? Lorsque mon chauffeur m’emmena de l’aéroport à mon appartement, mon cœur manqua un battement en découvrant La Ronde, en contrebas du pont sur lequel nous avancions. Éternelle enfant, mon premier objectif a donc été de faire toutes les montagnes russes de ce parc. Inutile de préciser que La Ronde a été à la hauteur de mes espérances. Je me suis amusée comme jamais.

Une sortie qui éclabousse!

Lors de mon arrivée à Montréal, je me suis liée d’amitié avec la personne qui s’était occupée de la location de mon appartement alors que je vivais encore en France. Elle m’a proposé de passer une journée avec sa famille sur leur bateau. Ils m’ont fait découvrir la ferme Quinn située à 20 minutes de Montréal dans le village de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot, avant de lever l’ancre et de partir nager dans les eaux du lac des Deux Montagnes. J’ai pu manger mon premier bagel québécois au milieu des rires de chacun. Puis nous avons fini la journée avec une promenade sur les rives du canal de Sainte-Anne-de-Bellevue, en dégustant une création gustative du glacier nommée « Crème de la crème ». Un moment merveilleux passé avec ces adorables personnes.

Une cueillette pas comme les autres

À Laval, vous avez la possibilité d’aller cueillir vos pommes au verger Gibouleau. En couple, en famille, entre amis, ou encore en solitaire, l’expérience est amusante et en vaut la peine. J’ai adoré me faufiler entre les branches et recueillir les fruits qui me donnaient envie, à la fois les pieds bien au sol, mais également en haut d’échelles de toutes les couleurs. Et une fois votre butin empaqueté, vous vous dirigerez dans un hangar où de délicieuses spécialités de la ferme telles que du jus de pomme, du cidre ainsi que des tartes aux pommes et bien d’autres vous attendent.

Citrouilleville : un avant-goût d’Halloween

À 70km de Montréal, la ferme Saint-Zotique nous invite dans son univers folklorique aux couleurs vives de l’automne. J’ai découvert cette petite escapade par hasard, et je peux vous dire qu’ils mettent le paquet comme on dit par chez nous. Des maisonnettes construites en courges en passant par les épouvantails, le roi du village et ses habitants nous invitent à parcourir un labyrinthe réalisé dans un champ de maïs immense et à nous émerveiller devant un spectacle fantasmagorique la nuit tombée.

Activités pour les temps moins cléments

Flottons sereinement

Lorsque le froid commence à pointer le bout de son nez et que la fatigue de fin de trimestre scolaire se fait sentir, prendre du temps pour soi est nécessaire. À nouvelle vie, nouvelles expériences. J’avais envie de tester les caissons de privation sensorielle afin de me confronter à la poussée d’Archimède. Et accessoirement, relâcher tout le stress accumulé ces derniers mois. J’ai trouvé une adresse située sur le plateau au sein du spa Ovarium. Pas de lumière, pas de son, pas de pesanteur, le tout dans un cocon d’eau salée à température corporelle. Difficile de se détendre au début, car il est inhabituel de pouvoir flotter pendant une heure sans avoir besoin de se mouvoir, mais après quelques minutes, notre corps se relâche et nous pouvons apprécier pleinement le moment.

La tête dans les étoiles

Pour les passionnés de science et d’astronomie, une visite au Planétarium est un passage obligé. Vous pouvez y aller, quel que soit votre âge et votre niveau de connaissances, vous y découvrirez toujours de nouveaux éléments passionnants. J’ai assisté à la programmation « Chroniques célestes : voyageurs stellaires » et il était vraiment intéressant de voir la vie des astronautes sur l’ISS. La première partie parlait de la Voie lactée et tout était vulgarisé de manière que tous les âges puissent comprendre. L’animateur nous poussait à interagir avec lui. C’était vraiment un bon moment, allongé dans des fauteuils confortables à regarder un dôme débordant de constellations. À la sortie de la salle, un parcours nous était offert dans lequel des météores de tous horizons nous étaient présentées, vestiges minuscules de leur taille initiale et leur parcours interstellaire. Quitter cet endroit avec des étoiles plein les yeux n’est pas métaphorique.

Cinéma : la découverte de l’or salé

Pour moi, Française inexpérimentée, un cinéma au Canada est équivalent à un cinéma en France. On s’assoit pour regarder un bon film avec du popcorn et de la bonne compagnie. Quelle ne fut pas ma surprise, lorsque je découvris les doigts luisants, que le popcorn dans vos salles n’est pas sucré, mais salé, et recouvert par une couche de beurre qui plus est! Mais quel régal! Passé la surprise, le sac n’a pas fait 3 min…

Un sport national : le hockey

Le hockey… Par où commencer… Je n’en avais jamais vu, sauf dans les films et les séries. Regarder le sport ne m’a jamais passionné. Puis, j’ai rencontré mon compagnon qui est hockeyeur. Il m’a emmené à son match final où il disputait la coupe à une autre équipe. Il ne savait pas en m’emmenant qu’il développerait chez moi une vraie passion pour ce sport. Moi qui ne sais même pas patiner! En attendant d’enfiler mes futurs patins, je l’accompagne à toutes ses sorties lorsque les études m’en laissent l’occasion.

J’ai aussi eu la chance d’assister à un match des Canadiens dans la loge Desjardins du Centre Bell. C’est quelque chose! C’était la première fois que je me retrouvais dans un espace clos aussi immense avec une ambiance de folie et de la nourriture à foison. J’ai vraiment « capotée » comme mes amis étudiants disent par ici. Une magnifique expérience qu’il me tarde de pouvoir revivre!

Conclusion

La pandémie est un frein certain dans la quête d’activité montréalaise, surtout avec les restrictions. Cependant, le choix d’activité est si vaste, qu’il me paraît impossible que vous ne puissiez trouver votre bonheur si vous décidez de sortir des sentiers battus. Vous pouvez vous balader dans les rues pavées du Vieux-Port de Montréal et admirer son architecture, manger une « queue de castor » tout en vous dirigeant vers la patinoire sous la Grande roue. Vous pouvez également vous rendre du côté de Rawdon et profiter des magnifiques Chutes-Dorwin, ou encore faire une randonnée sur les sommets de Notre-Dame-de-la-Merci. Je me suis tellement amusée avec mes amis à découvrir tous ces endroits que je suis certaine que si vous regardez autour de vous, vous trouverez des activités à explorer. Nous pouvons vivre avec des étoiles plein les yeux malgré les temps actuels, il ne tient qu’à nous de faire preuve de créativité.

Prenez soin de vous et excellente année à tous!

Les points de vue exprimés dans cet article sont ceux de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement ceux de Montréal International.