L’expérience étudiante à Montréal

Date
19 mai 2021

Un peu de réflexion…

À quelles idées le verbe « apprendre » se rattache-t-il pour un étudiant ? Une question si simple et si complexe à la fois…

Selon le système d’enseignement avec lequel nous grandissons, l’apprentissage peut correspondre à un devoir imposé par des parents anxieux pour l’avenir de leur enfant. Mais dans mon nouveau système, il s’agit plutôt d’un moyen d’émancipation personnel. Et ce nouveau système, je l’ai découvert à Montréal.

Un apprentissage théorique valorisé

L’apprentissage formel se retrouve bien évidemment à travers les études. Pour ma part, j’ai choisi HEC Montréal, l’une des écoles de commerce les plus réputées au Canada. Grâce à une offre de cours innovants et continuellement repensés, les étudiants se préparent à la gestion des nouvelles entreprises. Mais d’un point de vue général, si la lecture et l’écriture sont généralement développées dans toute forme d’éducation, c’est bien l’apprentissage de la parole qui rend le système Nord-Américain si enrichissant. Pourquoi ? Car le partage d’idées, dans le cas de débats en classe ou de concours de résolution de problèmes, ne se diffuse jamais aussi bien qu’avec la parole, permettant ainsi de repenser à la fois le monde dans lequel nous vivons et notre rapport à l’éducation.

Un apprentissage théorique à valoriser

D’un autre côté, le point le plus important dans l’apprentissage formel n’est-il pas, en réalité, de le mettre en pratique par le travail ? À Montréal, la disponibilité d’emplois à temps plein ou à temps partiel constitue un formidable territoire d’expérimentation à la pensée critique. En essayant des emplois comme Auxiliaire de recherche, Préposé à l’information ou encore Employé à la direction des infrastructures de mon école, j’ai eu l’occasion de développer mes apprentissages en classe afin de mieux les intégrer. Planification de projets, enseignement, en passant par la gestion d’équipe : j’ai pu développer mes compétences en même temps que mes connaissances.

Montréal concentre aussi une communauté de bénévoles suffisamment large pour le souligner. Il est possible d’intégrer les comités scolaires, mais je recommande aussi de s’intéresser aux Organisations à but non lucratif (OBNL), externes aux universités, afin de s’entourer de personnes ayant une expérience professionnelle dans le domaine associatif. Pour ma part, j’ai fait le choix de m’impliquer avec Dystrophie Musculaire Canada dans la collecte de dons pour financer la recherche publique dans la conception de nouveaux médicaments. Si vous êtes intéressés par le bénévolat, je vous invite d’ailleurs à vous inscrire sur le site du Centre d’action bénévole de Montréal qui propose toujours des actions satisfaisantes.

Si vous êtes entreprenants, la Ville regorge de ressources financières, matérielles et humaines pour monter vos propres projets. Si vous voulez créer votre propre entreprise ou encore votre parti politique à 18 ans, faites comme moi, lancez-vous ! N’oubliez pas, le soutien est une valeur forte à Montréal.

Se restaurer à Montréal

Étudier à Montréal, c’est enfin savoir faire une pause pour se ressourcer. Si vous souhaitez profiter de l’extérieur, sachez que les parcs sont nombreux pour profiter du soleil l’été et des patinoires l’hiver. Si vous recherchez plutôt à vous cultiver, n’hésitez pas à profiter de la gratuité des musées publics pour les étudiants. Mais surtout, perdez-vous dans les rues, découvrez vos propres sanctuaires de bien-être, expérimentez ! Découvrez les joies d’une pause bien méritée au Jardin Botanique, une glace au Chocolats Favoris dans une main, une gaufre LApop dans l’autre. Car Montréal est une ville à taille humaine, se réinventant avec ses habitants.

En conclusion

Changer de système d’éducation est l’une des plus belles choses qu’il me soit arrivé. Sauter le pas peut être difficile pour un étudiant étranger, mais rien ne vaut l’accès à toutes les ressources nécessaires pour accéder à son plein potentiel.

 

Les points de vue exprimés dans cet article sont ceux de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement ceux de Montréal International.