COVID-19 | Nous sommes tous dans le même bateau

Date
30 mars 2020

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Protéger notre société

La chanson We’re All In This Together du film « High School Musical », que vous avez certainement déjà entendue, est désormais plus qu’une simple chanson. Une foule de gens dansent sur son rythme et nombreux sont ceux qui la chantent en ce moment même. Cependant, ce qui compte, c’est que la COVID-19 est à nos portes et nous devons faire de notre mieux pour nous protéger et protéger notre société. En tant qu’étudiante à l’université, je sais qu’il est extrêmement difficile de rester à la maison. Je sais que certaines personnes s’ennuient, que d’autres ont peur et que certaines se débattent encore à acheter du papier toilette, bien que j’aie de la difficulté à comprendre ces derniers.

Dans cet article, je souhaite partager les mesures qui peuvent être prises pour assurer notre sécurité et celle de nos proches. Ces quelques mesures difficiles qui sont là pour s’assurer de pouvoir dire que nous aurons fait tout ce que nous pouvions et que nous n’aurons pas mis de vies en danger pendant cette crise.

Distanciation sociale

Je suis une personne aussi introvertie qu’extravertie. D’un côté, je suis heureuse d’avoir plus de temps pour moi et d’un autre côté, je ne le suis pas du tout. Le fait d’être coincée chez soi est l’un des aspects les plus difficiles de cette pandémie. Il en est tout autrement pour les enfants adeptes de « Fortnite ». Je suis sûr qu’ils peuvent se débrouiller mieux que vous et moi.

L’ennui est inévitable, mais vous êtes le Ironman de votre vie. Ainsi, au lieu de passer tout votre temps à vous ennuyer, vous pouvez essayer d’écrire des listes de choses à faire. C’est le moment idéal pour lire le livre que vous avez toujours voulu lire, pour regarder une nouvelle série ou même, comme moi, pour commencer à écrire. Je dirais probablement que c’est un excellent moment pour apprendre de nouvelles choses. Pour ceux d’entre vous qui sont déjà allés dans une salle d’entraînement, il existe maintenant de nombreuses applications gratuites qui vous encouragent à faire de l’exercice à la maison. Par contre, évitez de vous mettre à soulever les meubles, je suis sûre que vos parents n’approuveraient pas.

Le paradis des TOC

Les médecins recommandent présentement de tout laver. Moquez-vous de moi tant que vous voulez, mais je lave même mes boîtes de céréales. Je soupçonne que les personnes atteintes de troubles obsessionnels compulsifs s’amusent comme des fous. Se laver les mains cent fois par jour est une chose et utiliser des tonnes d’hydratants pour garder la peau saine en est une autre. Mais ce qui m’effraie le plus est le fait de ne pas pouvoir emporter mon téléphone portable à l’extérieur de la maison. Il est clair que c’est parce qu’on y touche, mais depuis que j’ai commencé à sortir sans mon téléphone, je me suis rendue compte que je me perdais très vite. C’est comme si Montréal m’était totalement inconnue. Je vais faire mes courses sans mon téléphone, mais je me retrouve à errer et à devoir à demander des indications aux passants. Cependant, pour voir le bon côté des choses, je peux dire qu’aller chercher des articles essentiels de tous les jours devient une aventure quotidienne.

Le nettoyage occupe une grande partie de mon emploi du temps : je me lave les mains, je nettoie mes emplettes, je lave ma carte d’étudiante et mes clés.

Monsieur Stark, je ne me sens pas très bien…

Lorsque vous êtes exposé à une foule d’informations, et que le virus vous inquiète, vous vous sentez presque malade. Tout a commencé lorsque j’ai toussé. J’étais tellement anxieuse et terrifiée que j’ai commencé par appeler mes parents, mon petit ami et j’ai enfin composé le numéro de la ligne d’urgence sur la COVID-19. Puis j’ai pensé à me concentrer sur ma respiration, ce qui a même aggravé la situation, car se concentrer rend la respiration plus lente ou plus rapide. C’est à ce moment-là que je me suis dit que c’était la fin. C’est tout. Je n’étais plus une survivante. J’allais simplement mourir (sans être trop dramatique) seule.

J’étais aux prises avec un léger cas de nosophobie, la peur de développer une maladie spécifique. Rester au courant du nombre de cas qui augmente chaque jour nous affecte. Lorsque nous sommes stressés, notre corps a tendance à s’affaiblir parce que le cerveau pense que nous sommes en danger immédiat, il enclenche donc un processus comportant plusieurs étapes. Ce processus est positif en cas de danger à court terme, mais à long terme, il affaiblit le corps, de sorte que si votre corps est confronté au vrai problème, il aura du mal à vous défendre.

Il est donc essentiel de se détendre et de se souvenir que notre corps fait de son mieux pour nous protéger et que si nous sommes confrontés à des problèmes plus graves, il y a des professionnels dans les hôpitaux qui sont là pour nous aider. Les plaisanteries entre amis sont suspendues, mais n’oubliez pas de noter vos idées, elles vous seront utiles lorsque ces temps difficiles seront derrière nous.

Alors, ne paniquez pas, protégez-vous et restez en sécurité.

Nous sommes tous dans le même bateau.

Les points de vue exprimés dans cet article sont ceux de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement ceux de Montréal International.