Après avoir étudié le droit en Suisse et y avoir travaillé comme avocate pendant deux ans et demi, j’ai voulu étudier le droit aéronautique. Je me suis donc inscrite à la maîtrise dans une université montréalaise réputée dans le domaine. Le Grand Montréal m’attirait d’autant plus que ma sœur habitait déjà ici et que je savais, pour y être venue en visite, que j’aimais cette métropole.
Je prévoyais rentrer en Suisse après la maîtrise, mais comme j’aime beaucoup la vie dans le Grand Montréal et la société québécoise en général, j’ai voulu explorer mes possibilités d’intégration professionnelle ici. Je me suis donné deux ans pour trouver un emploi dans mon domaine… et j’en ai décroché un tout de suite après la fin de mes études.
J’ai profité de ma première année de travail dans le Grand Montréal pour faire reconnaître mes diplômes suisses, pour suivre les cours nécessaires à l’obtention de l’équivalence de diplôme et pour passer les examens du Barreau du Québec. Maintenant, je pratique le droit des affaires dans un cabinet d’avocats québécois d’envergure régionale.
J’apprécie l’ouverture d’esprit et les valeurs des Québécois, particulièrement en ce qui a trait aux rapports entre les hommes et les femmes, à l’importance accordée à la famille et à l’intégration des nouveaux arrivants. Lorsque j’ai passé des entrevues d’embauche, je n’ai jamais senti de réticence à l’idée de recruter une femme en âge d’avoir des enfants. Et l’atmosphère dans mon milieu de travail est très démocratique : toutes les bonnes idées sont prises en considération, peu importe si elles viennent d’un employé senior ou d’un jeune avocat.
Même si je n’avais pas prévu rester dans le Grand Montréal, je suis très satisfaite de l’avoir fait!