De New York à Tokyo en passant par Paris, 1 + 1 font toujours 2. La connaissance est universelle; seuls les chemins qui mènent à celle-ci diffèrent. Le Québec aussi a son propre chemin, son propre système d’éducation. Lisez ce qui suit pour bien comprendre son fonctionnement et sa terminologie.
Les 4 niveaux d’enseignement du système québécois
Au Québec, du premier bricolage à la dernière thèse défendue, on divise les petits et les grands apprentissages en quatre niveaux distincts :
- L’enseignement préscolaire (ici appelée maternelle)
- L’enseignement primaire et secondaire, incluant la formation professionnelle
- L’enseignement collégial, composé de la formation préuniversitaire et technique
- L’enseignement universitaire
L’ADN du système : identité et particularités québécoises
Sous l’égide du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, divers établissements d’enseignement publics et privés offrent la formation associée à chaque niveau. Dans le système public, la laïcité est entière et s’accorde à celle de l’État.
Qu’elles soient dans le réseau public ou privé, les classes sont pour la majorité mixtes, et les cours peuvent être offerts en anglais ou en français, selon l’école choisie. Plusieurs programmes bilingues et trilingues favorisent l’ouverture sur le monde et l’accessibilité à un vaste marché de l’emploi.
Les avantages et raisons d’étudier au Québec
Les écoles québécoises sont bien populaires. Chaque année, ce sont plus de 50 000 élèves des quatre coins du globe qui atterrissent sur les bancs d’école de la province. Voici les trois grandes raisons :
1. Qualité de la formation et des infrastructures
Les écoles québécoises se démarquent autant par leur fond que par leur forme. L’excellence du corps enseignant et des programmes offerts est de renommée internationale, et la formation offerte dans plusieurs domaines est à la fine pointe du progrès.
D’autre part, les établissements d’enseignement supérieur possèdent des laboratoires de haute technologie, des salles d’informatique, des installations sportives et des salles de spectacles modernes et de qualité exceptionnelle qui soutiennent cette qualité d’enseignement.
2. Faible coût de la vie
Pour les Québécois, l’éducation est une valeur fondamentale dont la qualité n’est pas liée à la couleur de l’argent. Figurant parmi les plus faibles en Amérique du Nord, les frais de scolarité pour les étudiants étrangers sont à l’image de cette vision. Ajoutez à ce calcul un des plus faibles coûts de la vie à l’échelle du continent, et vous verrez que Montréal est un choix gagnant.
3. Des conditions exceptionnelles
Sécuritaire, le milieu de vie québécois s’est développé en accord avec la nature de sa société : juste, égalitaire et inclusive. La culture y est d’un grand dynamisme, et les possibilités d’activités sont innombrables. Le foisonnement de ses quartiers urbains et la beauté de ses vastes espaces verts font de la province un port d’attache unique.
La formation professionnelle, c’est du concret
Qui a dit que pour apprendre il fallait être assis? À l’horizontale ou debout, un crayon ou un marteau à la main, il n’y a pas de limites aux formes d’apprentissage. La formation professionnelle, offerte dans plus de 50 centres du Grand Montréal, est une branche de l’enseignement aux applications variées qui s’adresse aussi bien aux jeunes qu’aux adultes en quête de pratiques techniques.
Axées sur la connaissance appliquée et visant l’apprentissage d’un métier, ces formations vous permettront d’obtenir un de ces diplômes officiels :
- Diplôme d’études professionnelles (DEP)
- Attestation de spécialisation professionnelle (ASP)
- Attestation d’études professionnelles (AEP)
Si vous êtes le manuel de la famille, vous trouverez avec Québec métiers d’avenir une formation pour vous garder dans le feu de l’action et vous préparer adéquatement et rapidement au marché du travail.
Formation collégiale : transition ou tremplin
Au Québec, il n’y a pas que le sirop d’érable qui est unique, il y a aussi le cégep. Cet établissement public dont l’acronyme signifie « collège d’enseignement général et professionnel » est le premier échelon de l’enseignement supérieur. À double vocation, le cégep et ses programmes particuliers permettent à la communauté étudiante d’accéder soit à l’université, soit au marché du travail. Il existe dans le Grand Montréal plus de 60 cégeps et collèges privés. Le cégep offre deux avenues :
1. La formation préuniversitaire au cégep
Comme une piste de lancement, la formation préuniversitaire prépare les étudiants à l’entrée à l’université. D’une durée de deux ans, la formation au cégep (collège d’enseignement général et professionnel) permet d’obtenir un diplôme d’études collégiales (DEC), attestation nécessaire à la poursuite des études supérieures.
À noter : le cégep est un passage obligé pour les Québécois avant l’université. Quant aux étudiants étrangers, selon le système d’enseignement de leur pays d’origine, ils peuvent soit étudier au cégep avant l’université, soit faire le saut directement à l’université (en fonction des conditions d’admission de l’université choisie).
2. La formation technique au cégep
La formation technique a pour but de préparer les étudiants au marché du travail et de les transformer en professionnels. D’une durée de trois ans, elle permet d’obtenir un diplôme d’études collégiales (DEC), attestation nécessaire à l’exercice d’un métier.
Puisqu’il n’y a pas d’âge pour apprendre, la formation technique vise les adultes de tous âges. Trois ans d’études donnent alors droit à une attestation d’études collégiales (AEC) qui permet d’exercer sa profession. Outre les DEC et AEC, il existe d’autres formations de niveau collégial, comme le Cheminement Tremplin DEC, les activités de mise à niveau, les activités favorisant la réussite, les préalables universitaires et les formations sur mesure et services aux entreprises.
Pour connaître tous les programmes collégiaux qui s’offrent à vous, consultez le site du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.
Les collèges privés
Au Québec, plusieurs formations sont offertes dans des collèges privés et sont adaptées aux besoins des étudiants, aussi précis soient-ils.Toute l’information est disponible sur le site de l’Association des collèges privés du Québec, regroupement de collèges privés subventionnés du Québec qui offrent des programmes préuniversitaires et techniques.
L’université : un peu plus haut, un peu plus loin
Comme son nom l’indique, l’université est… universelle. Ici comme ailleurs, sa structure générale permet aux étudiants de poursuivre leur formation partout dans le monde et de cumuler les expériences enrichissantes. Il existe 11 établissements universitaires dans le Grand Montréal.
L’enseignement universitaire, composé du 1er, du 2e et du 3e cycle, se décline comme suit :
- Baccalauréat : durée de 3 ou 4 ans, selon la discipline
- Maîtrise : durée de 1 à 2 ans, selon la discipline
- Doctorat : durée de 3 ans ou plus
Quand c’est fini, il y en a encore… Pour ceux qui sont assoiffés de connaissances, des études postdoctorales sont également possibles. Et pour les esprits pragmatiques, la majorité des universités offrent des programmes de courte durée, tels les certificats ou diplômes d’études supérieures spécialisées (DESS).
Des secteurs de grande renommée à Montréal
Montréal joue dans la cour des grands. La métropole a su s’imposer comme chef de file dans plusieurs secteurs clés. De nombreuses filières d’excellence, tels l’intelligence artificielle, l’aérospatiale, les technologies de la santé, les jeux vidéo, les effets visuels et la cybersécurité, lui permettent aujourd’hui de se distinguer sur la scène internationale. Si vous désirez œuvrer dans l’un de ces secteurs de pointe, consultez le site de l’établissement qui vous intéresse pour connaître les particularités de chaque programme.