Mon acclimatation à Montréal

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Date
25 janvier 2022

Décider de partir

Dans quelques jours, ça fera 5 mois que je suis arrivée à Montréal. Déjà!

Pour le coup, je suis arrivée ici un peu par hasard, en essayant de trouver ma voie à travers la crise sanitaire.

Je cherchais le moyen de m’évader, de reprendre ma vie.

C’est en effectuant des recherches pour un éventuel Programme Vacances Travail (PVT) que je suis tombée sur le site de Québec Métiers d’Avenir. Ce site regroupe tout un tas de formations professionnelles au Québec, accessibles à tous.

J’ai toujours entendu du bien du Canada, du Québec, des gens qui y vivent… Pendant mes études j’avais même cherché à réaliser mon stage de fin d’année au Canada – en vain. Alors, quand j’ai finalement trouvé la formation qui me correspondait, ici, à Montréal, je n’ai pas trop hésité.

J’ai lancé les démarches d’inscription et quelques mois plus tard, je m’envolais pour Montréal.

S’adapter

Montréal, c’est un peu the best of both worlds, le compromis entre une vraie ville nord-américaine, mais qui reste humaine et accessible.

Il y a des différences avec la France, c’est certain, mais rien d’impossible à surmonter. La culture est certes différente, mais elle n’est pas dépaysante pour autant. J’ai vite pris mes marques en me construisant une routine entre les cours, mon job et les sorties du week-end.

Cependant, pour vous donner une idée, voici quelques différences que j’ai pu noter!

La politesse

Déjà, je trouve qu’ici il y a peu d’incivilités, en tout cas, moins que ce à quoi on peut être habitué dans certaines grandes villes françaises. Par exemple, ici, les gens font la queue pour monter dans le bus. C’est un exemple basique, mais je trouve, assez révélateur de la mentalité des gens.

La ville est propre, on ne voit pas souvent des déchets au sol non plus.

Cela fait partie de la formule de politesse de base de demander « Ça va bien », que ce soit à la caisse d’un magasin, en demandant un renseignement ou au restaurant. De même, ne soyez pas surpris si on vous tutoie directement !

On se sent donc vite à l’aise parmi les Québécois, il règne une atmosphère globalement bienveillante.

S’habituer à un français différent

Également, je trouve ça vraiment fascinant de constater que malgré l’océan qui nous sépare, nous parlons la même langue, avec nos expressions propres. Au début, on ne comprend pas toujours le sens de tout, mais ça finit par rentrer et on se constitue un tout nouveau vocabulaire et là … tu es s’a coche !

Le pourboire et les taxes

Dans un autre registre – et pour avoir fait la gaffe en arrivant – n’oubliez pas que dans les restaurants/bars, le service n’est pas inclus. C’est-à-dire que vous devrez ajouter à la note finale un pourboire en fonction de votre appréciation du service.

Pour avoir vécu un an aux États-Unis, s’il y a un truc que je n’avais pas oublié en revanche, ce sont les prix affichés hors taxes en magasin. Ça peut être un peu surprenant au début.

Le contexte sanitaire

Enfin, pour évoquer rapidement le contexte sanitaire. J’ai été frappée par l’atmosphère bien moins anxiogène par rapport à la pandémie ! À Paris, j’étais habituée de voir des tentes de dépistage dans la rue, à la sortie des métros, dans les centres commerciaux, etc. En arrivant ici, rien. Pas de tentes dispersées partout en ville. La passe sanitaire est bien sûr en vigueur, tout comme le port du masque et autres précautions, pour autant, j’ai eu l’impression de pouvoir souffler et prendre de la distance par rapport à la crise.

Faire le grand saut

Pour conclure, je dirais qu’en tant qu’étudiant international, on ne peut pas se tromper en choisissant de venir au Québec.

D’autant plus quand on n’a pas forcément beaucoup voyagé ou que l’on part pour la première fois vivre une expérience internationale. Je pense que Montréal est la ville idéale.

Pas de barrière de langues, une grande ville, dynamique et sécuritaire où il fait bon vivre. Hors temps de Covid, c’est le genre de ville où il y a toujours une activité à faire, une expo à aller voir ou un restaurant à tester.

Je n’en suis qu’à environ un tiers de mon aventure montréalaise, je ne sais donc pas encore de quoi l’avenir est fait…mais ce qui est sûr, c’est que j’ai le sentiment d’être là où je dois être. Je me sens chez moi.

Alors si vous hésitez encore, soyez confiants, et venez vivre une nouvelle aventure !

Les points de vue exprimés dans cet article sont ceux de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement ceux de Montréal International.